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Une journée en concours de CSO

En France, une des disciplines phares est le saut d’obstacles, et pour les cavaliers portés sur la compétition, les concours ont repris. Mais comment se déroule une journée de CSO (concours de saut d’obstacles), au fait ?

En fonction de l’horaire et de la distance à parcourir, le réveil peut être plus ou moins douloureux. Il n’est pas rare d’entendre des cavaliers dire qu’ils se sont levés à l’aube, pour être « à l’heure à la reco ».

Quand on va en concours, l’idéal est de préparer ses affaires la veille, de vérifier que le polo ou le pantalon ne sont pas encore dans le panier à linge sale, ou pour s’assurer que la bavette est bien avec la selle. Dans la préparation, l’organisation est le maître-mot.
Avant d’embarquer son cheval dans le camion, ou dans le van, on l’équipe, avec des protections de transport (pour les membres), d’un protège-queue, et éventuellement d’un protège-nuque. Il faut s’assurer qu’il n’y aura pas de blessures à l’arrivée, car cela est éliminatoire sur un terrain de concours.
Une fois arrivé sur place, on découvre les lieux : le paddock (là où sont détendus les chevaux sur le plat et sur les barres), la carrière, la cabine du jury. Il faut toujours vérifier que son cheval n’est pas « au contrôle », ce qui signifie que le carnet de santé doit être vérifié par le chef de paddock ou le jury. Il faut également connaître son heure de passage (on compte en général une trentaine de partants/heure).

La reconnaissance se fait au début de chaque épreuve ou groupe d’épreuves. Elle est faite pour que le cavalier apprenne le parcours qu’il devra sauter, ainsi que les contrats de foulée, et les difficultés à prendre en considération.
Après est venu le temps du pansage et de la préparation du cheval et du cavalier : tapis, selle, filet, enrênement si besoin, pantalon, bottes, veste, éventuellement airbag. Ca y est, on est prêt ! Il est temps de se diriger vers la détente, où l’on effectue d’abord un travail d’assouplissement et d’échauffement du cheval, avant de « passer sur les barres », c’est-à-dire la détente sur des obstacles isolés (en général, d’abord une croix, puis des verticaux, puis des oxers, plus ou moins en biais en fonction du niveau de l’épreuve).

Il est à présent temps d’aller sauter son parcours ! L’objectif est de faire « un sans faute (ou SF) dans le temps » imparti. Cela signifie qu’aucune barre ne doit tomber (chaque barre qui tombe donne 4 points, ainsi que les refus, dérobades, voltes), et que le cavalier n’a pas dépassé le temps accordé pour faire son parcours.
Sur certaines épreuves, tous les SF s’affrontent autour d’un barrage : un nombre réduit d’obstacles, qu’il faut franchir sans fautes et le plus rapidement possible.

Ca y est, vous remportez l’épreuve ! Génial ! Si vous avez la chance d’être sur un concours comme le Jump d’Equitasemont (Dourdan, 91) par exemple, alors vous allez recevoir des lots Epplejeck : c’est votre récompense pour avoir gagné !
Sur le lieu de concours, il y a souvent des stands, une buvette : de quoi passer un bon moment !
Après une journée de concours, on est bien souvent fatigué, et content de rentrer chez soi, mais qu’est-ce qu’on a hâte d’être au prochain !

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